La politique de rénovation urbaine menée par l’Etat est-elle inefficace, voire contre-productive ? (voir article- LeMonde.fr)
C’est ce qu’on pourrait retenir d’une étude publiée mardi 7 février, comparant les quartiers déshérités où l’Etat est intervenu et ceux où il s’est abstenu.
L’étude conjointe de l’université de Singapour et du LIEPP, le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po indique que :
« le Programme national de rénovation urbaine (PNRU) a induit, en dix ans, une modeste diminution du niveau de pauvreté dans les quartiers ciblés », mais « cette diminution s’observe uniquement dans le parc social »