Vidéo : Qu’est-ce qui facilite la cyberdépendance ?

, par Kathy Ajakane

A l’hôpital Marmottan, renommé pour sa prise en charge des personnes dépendantes aux drogues, le tournant s’est opéré en 2000, avec l’arrivée d’Internet. Des personnes dépendantes sans substances, notamment des jeux d’argent, se sont adressées à la structure.

Usagers pathologiques du jeu d’argent (ou gambling) qui ont aussi attiré dans leur sillage les gamers, souffrant de compulsion aux jeux vidéo. Puis la cyberdépendance au sens large, notamment à la pornographie en ligne, s’est manifestée au sein de la patientèle. Une patientèle qui comprend de nos jours en moyenne 20% d’addicts aux écrans, soit 400 consultants par an. Les personnes en souffrance sont reçues tout comme leurs familles, l’hôpital proposant des accueils en groupe. L’ouverture à la concurrence et au virtuel des jeux de hasard en 2009 a précipité davantage le risque d’addiction 2.0 ; Cette année-là, le produit multi-joueurs « World of warcraft » a battu le record des 11 millions de participants.

[SISM 2019] Cyberalerte / Du viral au toxique : la santé mentale à l’épreuve du virtuel, GHU Paris, 26 avril 2019

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)