La contraception masculine

, par Florence Fontaine

On estime à 350 000 le nombre de grossesses non planifiées par an en France qui peuvent impacter négativement la santé des femmes et celle des enfants à naître.
Ce constat invite à révolutionner notre approche du conseil contraceptif.
Toute femme et tout homme a le droit d’être informé.e sur l’ensemble des méthodes de contraception disponibles (masculines et féminines) et d’en choisir une librement (articles L5134-1 et R4127 du code de santé publique).
Idéalement, le conseil contraceptif doit aborder toutes les contraceptions, masculines et féminines, que l’on soit face à un couple, à un homme ou à une femme.
La notion de risque partagé d’une contraception au sein d’un couple est fondamentale à aborder. Chaque personne doit avoir l’opportunité de maîtriser sa fertilité, à un niveau individuel, ou pour soulager son·sa partenaire de cette charge.
La contraception est un domaine où les inégalités femme-homme sont importantes : 88% des méthodes contraceptives utilisées en France sont des méthodes considérées comme “féminines”. Les couples sont demandeurs de méthodes de contraception masculine.

https://www.cmg.fr/wp-content/uploads/2024/03/Contraception-masculine-en-France-CMG-2024.pdf

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