Fin 2019, c’est-à-dire juste avant le début de la crise sanitaire, 100 000 personnes vivent dans une des 2 260 résidences autonomie présentes en France. Si ces ex-logements-foyers, rebaptisés depuis le 1er janvier 2016, sont moins nombreux qu’en 2015, ils proposent en revanche plus de places. Cette hausse ne se traduit ni par une fréquentation accrue – le taux d’occupation des résidences autonomie n’est que de 87 % – ni par une augmentation des effectifs – les personnels en ETP sont en baisse par rapport à 2015 et la présence en continu de professionnels est moins souvent assurée. Un peu plus jeunes qu’en 2011 et 2015, les résidents ont moins de 75 ans pour un quart d’entre eux et la moitié disposent d’un revenu individuel imposable compris entre 980 euros et 1 750 euros par mois. Ils vivent très souvent seuls, restent plus longtemps qu’auparavant (cinq ans et quatre mois en moyenne). Lorsqu’ils quittent la résidence autonomie, c’est surtout pour aller en Ehpad (à 40 %) ou parce qu’ils sont décédés (un sortant sur trois). Parmi les établissements qui les accueillent, près d’une résidence sur deux est habilitée à l’aide sociale à l’hébergement (ASH) départementale et 87 % perçoivent des forfaits autonomie, qui financent la prévention de la perte d’autonomie. Leur capacité d’accueil augmente avec la densité des communes. Dans ces zones denses, les résidents sont en moyenne moins dépendants que dans celles qui le sont peu ou très peu.
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Résidences autonomie : avant le début de la crise sanitaire, le nombre de places augmentait, mais celui des résidents diminuait