Près de 7 000 cas de choléra sont recensés au Zimbabwe, avec un taux de mortalité de 4%. La presse souligne les problèmes récurrents de distribution d’eau, d’assainissement et de traitement des déchets, qui n’ont pas été résolus par les gouvernements successifs et qui touchent les plus pauvres.
Banalisation médiatique du choléra au Zimbabwe ? Près de 7 000 cas de choléra sont déclarés dans le pays, leur nombre « monte en flèche » dans plusieurs villes du centre et du nord du pays, notamment à Chinhoyi, mais aussi dans la capitale Harare, soulignent le quotidien zimbabwéen The Herald et le journal en ligne New Zimbabwe. Les hôpitaux sont en alerte, douze millions de dollars ont été débloqués pour répondre à l’épidémie, qui touche les dix provinces du pays, note la BBC. Mais l’information ne fait même plus la Une de la presse quotidienne au Zimbabwe, comme si les médias ou les autorités s’habituaient à vivre avec près de 7 000 cas de choléra déclarés, qui se traduisent par des vomissements et diarrhées violentes, avec un taux de mortalité à 4% selon Médecins sans Frontières, cité par le journal nigérian The Guardian.
L’épidémie de choléra ne cesse de progresser au Zimbabwe