Sortants du supérieur : le niveau de diplôme ne résume pas les trajectoires d’insertion

, par Florence Fontaine

Le début de carrière des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2017 ne déroge pas à la règle : il est d’autant plus favorable que leur niveau d’études est élevé. Il varie néanmoins selon la spécificité de chaque diplôme, celle de la formation suivie et les caractéristiques des publics concernés. Pour la Génération 2017, les débuts dans la vie active se heurtent également au premier confinement, dont les effets varient alors davantage en fonction des segments d’emploi que du niveau de diplôme.
En 2017, environ 746 000 jeunes ont quitté le système éducatif, dont 59 % sont sortis d’une formation de l’enseignement supérieur.
Parmi eux, 22 % n’ont obtenu aucun diplôme supérieur au bac.
Pour les jeunes de la Génération 2017, l’avantage du diplôme supérieur pour accéder à l’emploi s’observe tout au long des trois années qui suivent la sortie du système éducatif.
Ainsi à la veille du premier confinement, en février 2020, le taux de chômage des sortants du secondaire avoisine encore les 30 % quand celui des sortants du supérieur est de 11 %. Néanmoins, au-delà du simple niveau de diplôme, un certain nombre de paramètres déterminent également les parcours en début de carrière.

https://www.cereq.fr/sites/default/files/2022-09/Bref%20426_web_3.pdf

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