La crise sanitaire liée à la Covid-19, et les confinements mis en place afin de contenir l’épidémie, ont des conséquences majeures sur la vie sociale, économique, affective, scolaire et professionnelle de l’ensemble des Français.
Les populations plus jeunes, moins touchées par les formes les plus graves de la Covid-19, n’en demeurent pas moins particulièrement déstabilisées par la situation actuelle. Parce qu’ils sont exposés aux risques liés aux mesures destinées à contenir l’épidémie (maltraitance, isolement social, décrochage scolaire) sans en avoir autant de bénéfice direct que d’autres populations, et parce que les adversités (comme cette crise) intervenant durant le jeune âge peuvent avoir des conséquences sur le long terme, les adolescents constituent un public prioritaire pour la mise en place et le renforcement de mesures de détection précoce, de prise en charge et plus globalement de promotion de la santé mentale.
Un certain nombre d’observations et d’enquêtes ont d’ores et déjà posé le constat de l’impact important de la crise actuelle sur la santé mentale des jeunes et de nombreux signaux provenant notamment des professionnels de terrain – pédopsychiatres, personnels de santé scolaire, maisons des adolescents... – ont fait état, depuis fin 2020, d’une situation de plus en plus préoccupante.
Cependant, les données disponibles sont dispersées dans différents travaux, qui portent quasi exclusivement sur le niveau national, ne permettant pas d’étudier les évolutions propres à la région des Pays de la Loire et les éventuelles disparités observées sur son territoire.
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