Pour une réforme de nos solidarités alimentaires

, par Kathy Ajakane

« Clochards  », hommes désocialisés de cadres familiaux et ne sachant pas cuisiner, Sans domicile fixe, et par conséquent sans possibilité d’autonomie alimentaire : assister ces hommes consistait à leur fournir des repas préparés, des soupes, des plats chauds. Cette représentation de la précarité alimentaire est le fondement de l’organisation du dispositif de l’aide alimentaire.

La façon de gérer la précarité alimentaire en France aujourd’hui est issue d’une histoire longue  : avant tout celle d’une représentation de la précarité alimentaire dominée par la précarité alimentaire des « clochards », hommes désocialisés de cadres familiaux et ne sachant pas cuisiner, sans domicile fixe, et par conséquent sans possibilité d’autonomie alimentaire. Assister ces hommes consistait à leur fournir des repas préparés, des soupes, des plats chauds.

Cette représentation de la précarité alimentaire à partir de « l’homme de la rue » est le fondement de l’organisation du dispositif de l’aide alimentaire. À partir des années 1980, l’État s’est impliqué dans l’organisation de cette aide en finançant une partie de l’approvisionnement des associations caritatives (Paturel, 2013 ; Retière et Le Crom, 2018).

N°9/ Pour une réforme de nos solidarités alimentaires Chaire Unesco, mars 2019

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