Précarité et santé environnementale

, par Kathy Ajakane

Les démarches territoriales de santé sont en 1ère ligne d’un plaidoyer pour la promotion de la santé et la mise en œuvre d’actions luttant contre les inégalités sociales, territoriales, mais aussi environnementales, de santé.

La santé publique s’est depuis longtemps intéressée aux environnements de vie : déjà Hippocrate faisait le lien entre santé et qualité de l’air, de l’eau et des sols ; au XIXe siècle, c’est en améliorant l’hygiène de l’eau et les conditions de logement que les maladies infectieuses et les épidémies se sont drastiquement réduites.
Les communes ont joué un rôle central, notamment avec la création des bureaux d’hygiène en 1902 (devenus services communaux d’hygiène et de santé en 1983)11.
Aujourd’hui, les maladies non-transmissibles sont la principale cause de décès dans le monde (maladies cardio-vasculaires, cancers, maladies respiratoires, diabète).

On peut définir les inégalités environnementales comme « les inégalités d’exposition aux risques environnementaux, exposition qui est jugée disproportionnée quand certains groupes sociaux ou certaines catégories sociales en souffrent plus que d’autres de façon significative ».

Exemple : l’urbanisme favorable à la santé

L’EHESP a construit des outils opérationnels permettant d’analyser un projet, très en amont, et identifier les effets probables des aménagements sur la santé.

À Miramas (PACA), une démarche d’urbanisme favorable à la santé a été engagée dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier Maille 1 – Mercure.

Dossier « Précarité et santé-environnement : lutter localement contre les inégalités environnementales de santé »- Fabrique des territoires- Février 2019

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