Rencontres de Santé publique France 2018

, par Kathy Ajakane

3 interventions dont 2 présentations sur l’économie de la santé et 1 présentation du programme Ossébo.

Cette vidéo a été filmée lors des rencontres de Santé Publique France - 2018.

Vidéo (7 min 50) : Economie de la santé :
Objectifs de la présentation :
 > Initier au raisonnement des économistes de la santé,
 > mettre en exergue les questions posées pour les économistes par la prévention primaire.

L’économie de la santé s’intéresse à l’allocation des ressources. Les économistes ne s’intéressent pas particulièrement aux « coûts » mais plutôt à la manière dont sont allouées les ressources : par exemple comment sont allouées les ressources entre différentes actions de la prévention primaire, secondaire, de la sécurité routière ...

La question centrale de l’économiste est de savoir si les ressources engagées sont inférieures aux résultats en termes de santé ; ces résultats sont exprimés en morbi-mortalité c’est-à-dire en gain de survie ou en gain de qualité de vie.

Vidéo (44 min 20) : Economie de la santé en Grande-Bretagne
En Grande Bretagne, l’économie de la santé a 2 objectifs :
 > corroborer la prévention : pour cela, des études sont menées afin d’évaluer l’importance des facteurs de risques.
L’économie de la santé s’intéresse également aux coûts des comportements à risque : par exemple, l’alcoolisme a un coût estimé à 21 milliards de livres (coût annuel). L’alcoolisme entraine d’autres coûts non négligeables dont les économistes tiennent compte : l’alcoolisme a un coût de 3 milliards de livres pour le NHS et la perte de productivité entraine des coûts estimés à 7 milliards... les coûts de la criminalité liée à la consommation d’alcool est estimé, quant à lui, à 11 milliards de livres en Angleterre.

 > renforcer les capacités.

Vidéo : 1h 15 min 20 : Présentation du programme Ossébo
Ossébo est un programme progressif d’entrainement à l’équilibre de 2 ans dont l’objectif est de prévenir les traumastismes liés aux chutes des femmes de 75-85 ans qui vivent à domicile.

L’essai concerne 706 femmes qui ont un risque de chute modéré. Chaque femme est interrogée sur ses chutes, tous les mois, par enquête.

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