Vaccination

, par Kathy Ajakane

Le premier objectif de la vaccination est de protéger la personne qui se vaccine. La vaccination a d’autres bénéfices : en diminuant le nombre de cas d’une maladie infectieuse transmissible, elle réduit le nombre de sources possibles de contamination pour les personnes non vaccinées.

Parcours vaccinal des 0-2 ans

Avec l’extension vaccinale, les enfants entre 0 et 2 ans seront protégés contre 11 maladies aux conséquences graves.
Le parcours vaccinal : en image

Vaccination et protection de la collectivité

Le premier objectif de la vaccination est de protéger la personne qui se vaccine. La vaccination a cependant d’autres bénéfices : en diminuant le nombre de cas d’une maladie infectieuse transmissible, elle réduit le nombre de sources possibles de contamination pour les personnes non vaccinées. Ces dernières sont donc protégées indirectement de la maladie, du moins tant qu’elles vivent dans un environnement constitué d’individus vaccinés. Cet effet permet en particulier de protéger des personnes trop jeunes ou trop fragiles pour être vaccinées.

Par exemple, vacciner l’entourage d’un nouveau-né contre la coqueluche permet d’éviter que ce dernier ne soit contaminé avant qu’il n’atteigne l’âge d’être vacciné. De même, vacciner contre la rougeole ou la varicelle l’entourage d’une personne dont le système immunitaire est déficient, et qui ne peut donc pas être vaccinée, permet d’éviter que ses proches ne la contaminent, provoquant une forme sévère de la maladie.

Fact checking

[Fact checking] Non, les #vaccinsobligatoires ne servent les intérêts économiques des laboratoires pharmaceutiques.

La politique vaccinale

La politique vaccinale menée par le Ministère des Solidarités et de la Santé a pour objet de définir la meilleure utilisation possible des vaccins pour protéger une population et les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir. Cette politique s’intègre dans la lutte contre les maladies infectieuses et doit s’adapter à l’évolution de leur épidémiologie ; elle doit aussi tenir compte des connaissances médicales et scientifiques, des recommandations internationales (notamment de l’Organisation mondiale de la santé – OMS), des progrès technologiques en matière de vaccins ainsi que de l’évolution sociale qui conduit à des exigences croissantes d’information sur les vaccins et sur leur sécurité, tant de la part du public que des professionnels de santé.

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