L’étude PestiRiv révèle que les riverains habitant à moins de 500 mètres des vignes sont significativement plus exposés à divers pesticides que ceux vivant à distance de toute culture, effet renforcé durant les périodes de traitements. Cette exposition accrue est mesurée dans l’urine, les cheveux, les poussières, l’air ambiant et intérieur, chez l’adulte comme chez l’enfant. Les données sont issues d’un protocole rigoureux mobilisant 2 688 participants sur six grandes régions viticoles françaises.
Leviers d’action et preuves apportées
Les recommandations opérationnelles sont claires : la réduction à la source (moins de produits, optimisation du matériel et des pratiques), ainsi qu’une information préalable systématique des populations exposées. Les résultats soulignent aussi les effets protecteurs de certains comportements individuels (ventilation, hygiène du logement) mais insistent sur la nécessité d’un renforcement des politiques publiques, privilégiant l’adaptation des filières agricoles et l’urbanisme autour des zones viticoles.
PestiRiv : résultats de l’étude nationale sur l’exposition aux pesticides des riverains de zones viticoles

