fragmentée : objectifs fluctuants, absence d’outil de pilotage consolidé, et évaluation des effets largement insuffisante. Les actions se sont multipliées – entre soutien monétaire, dispositifs locaux et contractualisations avec les départements – sans logique unique, rendant difficile le suivi de la performance et l’allocation rationnelle des ressources. Ce morcellement affaiblit la cohérence nationale et complexifie la coordination pour les acteurs locaux, tout en limitant les apprentissages collectifs issus des évaluations.
Le rapport prône la réorganisation du pilotage administratif et la création d’un seul contrat social à volets thématiques piloté par les DDETS. Il recommande d’instaurer un dispositif national d’évaluation d’impact, appuyé sur la recherche, et de clarifier la dévolution des moyens entre État, départements et organismes sociaux. Les professionnels et collectivités locales sont invités à s’approprier des outils fiables, à renforcer la traçabilité des actions et à systématiser l’analyse d’impact pour restituer l’efficacité des mesures auprès des publics cibles.
Le pilotage par l’État de la politique de lutte contre la pauvreté

