En France, la consommation d’alcool, bien qu’en baisse depuis plusieurs décennies, reste à des niveaux préoccupants. Selon Santé Publique France, plus d’une personne sur cinq a une consommation excessive d’alcool.
Ce niveau de consommation n’est pas anodin : 1er facteur d’hospitalisation, 2ème cause de mortalité évitable, 2ème facteur de risque de cancer et de mortalité routière, implication dans le développement de 200 maladies… Consommer de l’alcool comporte des risques et engendre un coût pour la société estimé à 102 milliards d’euros par an.
Pour réduire les risques et les dommages liés à ces consommations, l’Organisation mondiale de la santé préconise 4 mesures de prévention jugées « coût efficace » :
• Réduire l’accessibilité de l’alcool aux mineurs ;
• Agir sur le prix de l’alcool ;
• Faciliter le repérage des consommations à risques par les professionnels de santé ;
• Encadrer strictement la promotion de l’alcool.
L’adoption de ces recommandations doit permettre de créer un environnement favorable à la santé, notamment pour les plus jeunes. Pour limiter les dommages liés à l’alcool, il s’agit en effet de retarder le plus possible l’âge des premières consommations, plus susceptibles d’entrainer des consommations importantes à l’âge adulte.
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