Niveaux d’usages des écrans à la fin de l’adolescence en 2017

, par Florence Fontaine

Les adolescents grandissent aujourd’hui dans un contexte numérique omniprésent : de nombreuses activités scolaires ou de loisirs, individuelles ou collectives, impliquent l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Désormais, la quasi-totalité des ménages avec enfant(s) sont équipés d’au moins une télévision et un ordinateur, et munis d’une connexion Internet (INSEE, 2016) et chaque membre du ménage possède à partir d’un certain âge (une dizaine d’années) son propre téléphone portable. Le développement du nomadisme numérique permet en outre d’être « connecté », de jouer et d’avoir accès à d’innombrables contenus en tout lieu et quasiment sans interruption. En 2018, 88 % des lycéens déclaraient surfer sur Internet tous les jours (enquête EnCLASS), ils étaient 23 % en 2003 (Enquête ESPAD). Si ces outils constituent indéniablement des vecteurs de socialisation (Gommans et al., 2015), d’information ou de loisirs, leurs usages intensifs à des âges précoces peuvent cependant générer des conséquences négatives (réduction du temps de sommeil (Léger et al., 2012), exposition à des images « violentes », difficulté d’apprentissage…). Ils sont donc susceptibles d’entraîner des comportements problématiques voire de nouvelles formes d’addiction, notamment aux jeux vidéo ou aux réseaux sociaux.

https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxapza.pdf

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